Management

La tête dans le guidon

Et si on faisait une pause ?

Vous vous souvenez de cette période de votre vie, pendant laquelle vous abattiez des journées de boulot de plus de 10h pendant des semaines ? Si si, ces jours lointains (ou pas) où vous commenciez à 7h30 et terminiez après 20h ? Ne me mentez pas, ça vous est déjà arrivé. Et si ce n’est pas le cas, rassurez-vous, ça vous arrivera bien un jour. Ne soyez pas jaloux de ceux qui ont déjà eu cette expérience fabuleuse, il y en aura pour tout le monde.

Parfois, ces périodes phares sont des passages obligés dans des projets critiques, ou soumis à une date de livraison dont la définition est bien hors de votre portée. Ou parfois, il s’agit simplement d’acharnement à vouloir enfoncer un clou à main nu dans un béton armé de 20 cm d’épaisseur.

Les interruptions tuent votre productivité

Ou comment ne pas avancer dans votre tâche

Dave Lawper est arrivé à 9h sur son lieu de travail. Une dure journée de développement l’attend. Armé d’un café et de toute la bonne volonté du monde, il s’attelle à sa tâche avec ferveur.

A 9h10, son chef Herman Adgeur vient lui annoncer qu’un imprévu événementiel est tombé, et qu’il faut absolument mettre à jour la charte graphique d’une des pages de l’application web. Il faut que ça passe en prod au plus tard le soir-même.

Pourquoi séparer développeur et analyste ne marche pas

Ou le meilleur moyen de décoréler métier et application

Dave Lawper travaille au sein d’une DSI d’un grand groupe. Il est responsable de l’implémentation d’une application pour laquelle il a reçu des spécifications très détaillées, rédigées par Anne Alyste, une analyste qui lui a prémâché tout le travail. Anne a été en contact avec le métier durant des semaines, à décortiquer le moindre petit bout de métier qu’elle aura pu extraire des centaines d’heures de réunions passées avec les experts métier. Ses spécifications sont très détaillées, et il ne manque pas un seul aspect du métier concerné par le projet”.

Dans cinq ans, tu seras chef de projet

Le développeur est-il mal aimé ?

Dave Lawper est développeur dans une SSII (ou ESN pour les puristes) depuis quelques années. Il s’apprête à fêter son trentième anniversaire. Son job, il l’aime. Ecrire du code, faire de la veille, interagir avec ses équipiers et débattre qui de Postgre ou Mysql est le meilleur, voilà ce qu’il aime. Pourtant, depuis une année ou deux, son manager qui “gère” sa carrière le tanne avec un sujet, et n’a pas l’air décidé à lui lâcher la grappe.

Développeur ou codeur ?

Et si les développeurs revenaient au centre du logiciel ?

Je suis développeur depuis maintenant plus de 6 ans et je me pose des questions sur les véritables attributions d’un développeur en France. A mesure que je gagne en expérience et en nombre de postes occupés, je me rends compte que la compréhension du métier de développeur change d’une société à une autre. Laissez-moi vous raconter une histoire.

C'est la faute à Raoul

Ou comment éviter la crémation sur la place publique

Personne n’aime être la cible d’une accusation, qu’elle soit justifiée ou non. C’est encore plus vrai au sein d’une équipe. Et c’est encore pire lorsque cette accusation est proférée publiquement, devant une assemblée d’yeux accusateurs et réprobateurs. L’accusation est encore plus mal perçue lorsqu’elle est formulée gratuitement, sans aucun autre but que de trouver un coupable à une faute, simplement pour trouver un responsable. Or, dans un certain nombre de cas, trouver le fautif n’apportera rien de plus que de l’animosité, du ressentiment et de la honte. Rien de bien constructif. C’est ce qui est arrivé à Dave Lawper récemment.